François Couperin (1689–1755) ‘Couperin le Grand’ was a master of the Baroque era, and this release offers us a fresh recording his chef-d’oeuvres: the harpsichord trios. Couperin was born into a musical family. He followed in his father’s footsteps as organist at the Saint-Gervais Church in Paris, and before long his musical talent led him to the court of King Louis XIV. His appointment as court musician introduced him to a network of composers, with whom he regularly corresponded and shared ideas. Johann Sebastian Bach, for example, greatly admired his volumes of harpsichord music.
L’Apothéose de Lully and L’Apothéose de Corelli open this set and are among the earliest examples of programme music. The former is dedicated to Jean-Baptiste Lully (1632–1687) who had defined the sound of French Baroque music, while L’Apothéose de Corelli pays homage to the Italianvirtuoso, Antonio Corelli (1653–1713). The pieces depict the esteemed composers reaching the summit of Mount Parnassus. Then, guided by the God Apollo, they merge the French and Italian styles. Relations between Italy and France had soured following the Spanish War of Succession and the scramble to claim new territory, but Couperin’s piece favours integration over individualism, as each composer’s style compliments the other, raising the music to divine greatness. Les Nations follows in this vein, as it draws influence from both styles, featuring Corelli-inspired forms with alternating slow and quick tempos as opposed to the French-style suites of dances. It was dedicated to France, Spain, the German Empire and to Piedmont, part of the newly reformed Kingdom of Sardinia. In the wider context, Couperin’s music is tinged with political ideology as he paints a picture of harmony flourishing from European unity. Couperin’s pioneering music has inspired composers for generations; a century after his death, Johannes Brahms was programming Couperin’s keyboard works on his concerts, and Maurice Ravel paid homage to the composer in Le tombeau de Couperin (Couperin’s Memorial).
Gian Luca Rovelli and Marco Gaggini have performed at festivals internationally as solo artists as well as ensemble members, and they are specialists in historically informed performances. This release provides an intriguing insight into 18th-century musical traditions and one composer’s vision of the heights of perfection we can reach when we work together.
In the foreword to his “L’Apothéose de Lully” the great French Baroque composer François Couperin wrote: “This Trio, just like the L´Apothéose de Corelli, and in fact all my trios, may be executed on two harpsichords, as well as on any other instruments. I play them with my family and my students, with a very happy success”.
This preface prompted Italian harpsichordist Marco Gaggini and Gian Luca Rovelli to record all the Couperin trios for two harpsichords: L’Apothéose de Lulli and Corelli, as well as Les Nations. The result sounds wonderfully idiomatic, rich and in typically French style.
The harpsichords used are copies of a Hemsch 1736 (by Augusto Bonza) and a Taskin 1768 (by Tony Chinnery).
The booklet is in English and Italian.
François Couperin: L’Apothéose de Lully: I. Lully aux Champs Élysées, concertant avec les ombres lyriques. Gravement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: II. Air pour les mêmes. Gracieusement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: III. Vol de Mercure aux Champs Élysées pour avertir qu’Apollon y va descender. Très vite
François Couperin: L’Apothéose de Lully: IV. Descente d’Apollon qui vient offrir son violon à Lully et sa place au parnasse. Noblement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: V. Rumeur souterraine causée par les auteurs contemporains de Lully. Vite
François Couperin: L’Apothéose de Lully: VI. Plaintes des mêmes pour de flûtes ou des violons très adoucis. Dolemment
François Couperin: L’Apothéose de Lully: VII. Enlèvement de Lully au parnasse. Très légèrement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: VIII. Accueil entre doux et hagard fait à Lully par Corelli et par les muses italiennes. Largo
François Couperin: L’Apothéose de Lully: IX. Remerciement de Lully à Apollon. Gracieusement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: X. Essai en forme d’ouverture. Lully et les muses françaises, Corelli et les muses italiennes. Élégamment sans lenteur – Légèrement – Doux et modérément
François Couperin: L’Apothéose de Lully: XI. Lully jouant le sujet, et Corelli l’accompagnant. Air léger
François Couperin: L’Apothéose de Lully: XII. Corelli jouant le sujet à son tour, que Lully accompagne. Second air
François Couperin: L’Apothéose de Lully: XIII. Sonade en trio. Gravement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: XIV. Saillie. Vivement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: XIV. Saillie. Rondement
François Couperin: L’Apothéose de Lully: XIV. Saillie. Vivement
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: I. Corelli au pied du parnasse prie les muses de le recevoir parmi ells. Gravement
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: II. Corelli charmé de la bonne réception qu’on lui fait au parnasse, en marque sa joie. Il continue avec ceux qui l’accompagnent. Gaiement
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: III. Corelli buvant à la source d’hippocrène. Sa troupe continue. Modérément
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: IV. Enthousiasme de Corelli causé par les eaux d’hippocrène. Vivement
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: V. Corelli après son enthousiasme, s’endort et sa troupe joue le sommeil suivant. Très doux
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: VI. Les muses réveillent Corelli et le placent auprès d’apollon. Vivement
François Couperin: Le parnasse ou L’apothéose de Corelli: VII. Remerciement de Corelli. Gaiement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: I. Sonade. Gravement, et mesuré – Vivement – Doux et affectueusement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: II. Allemande. Gracieusement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: III. Première courante. Noblement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: IV. Seconde courante. Un peu plus vivement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: V. Sarabande. Gravement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: VI. Gigue lourée. Modérément
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: VII. Gavotte. Tendrement, sans lenteur
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: VIII. Rondeau. Affectueusement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: IX. Bourrée et double de la bourrée précédente. Gaiement
François Couperin: Les nations, second ordre L’Espagnole: X. Passacaille. Noblement et marqué – Vivement et fort
Disk 2
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: I. Sonade. Gravement – Rondement – Gaiement – Gravement – Vivement
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: II. Allemande. Sans lenteur
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: III. Première courante. Noblement
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: IV. Seconde courante. Un peu plus vite
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: V. Sarabande. Gravement
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: VI. Gigue. Gaiement
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: VII. Chaconne ou passacaille. Modérément – Vif et marqué
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: VIII. Gavotte
François Couperin: Les nations, premier ordre La Française: IX. Menuet
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: I. Sonade. Gravement – Vivement et marqué – Gravement et marqué –Rondeau légèrement – Rondement – Vivement
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: II. Allemande. Sans lenteur
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: III. Première courante
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: IV. Seconde courante. Plus marqué
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: V. Sarabande. Tendrement
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: VI. Bourrée. Gaiement
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: VII. Gigue. D’une légèreté modérée
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: VIII. Rondeau. Gaiement
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: IX. Chaconne. – Gaiement
François Couperin: Les nations, troisième ordre l’impériale: X. Menuet
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: I. Sonade. Gravement et rondement – Vivement – Gravement –Vivement et marqué – Air gracieusement – Second Air –Gravement et marqué – Légèrement
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: II. Allemande. Noblement et sans lenteur
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: III. Première courante
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: IV. Seconde courante. Un peu plus gaiement
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: V. Sarabande. Tendrement
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: VI. Rondeau. Gaiement
François Couperin: Les nations, quatrième ordre la piémontaise: VII. Gigue. Affectueusement, quoique légèrement